Lombalgies
Motif de recours fréquent qui cache parfois des étiologies justifiant rapidement une prise en charge médicale.
- P1 : dans un contexte traumatique très récent à la cinétique importante (le traumatisme est alors le motif de recours),
- P2 : dans la plupart des cas.
Antécédents lombalgiques, date d’apparition des symptômes, autres signes, consultations et traitements déjà entrepris.
Garder la position spontanément adoptée par le patient, ne pas manipuler.
Engagement immédiat d’un moyen secouriste équipé d’un défibrillateur et d’oxygène lors d’un traumatisme à cinétique élevée.
Caractéristiques de la douleur lombaire : circonstances de survenue, signes associés, traitements en cours.
Critères de gravité : étiologies traumatiques, inflammatoires, infectieuses ou néoplasiques, fièvre, atteinte motrice, inefficacité du traitement antalgique bien conduit, diagnostics différentiels qui ne peuvent être éliminés totalement par téléphone (dissection aortique, colique néphrétique…).
• R2 : contexte traumatique ou lombalgie récente hyperalgique ou avec des signes de gravité ou nécessitant des investigations d’imagerie.
• R3 : lombalgie aiguë courante.
• R4 : exacerbation d’une lombalgie chronique.
• En attendant l’arrivée des secours : préconiser le repos et l’absence de manipulation.
• En l’absence de nécessité d’envoi des secours : prescrire d’antalgiques par téléphone (pas de supériorité des AINS).
Paramètres vitaux, évaluation de la douleur, troubles neurologiques associés ; immobilisation lors d’un contexte traumatique ou bien respect de la position antalgique adoptée par le patient.
(sans objet)
- maintien à domicile : situation habituelle en l’absence de signe de gravité.
- admission en SU si nécessaire.
(sans objet)
Cf. la fiche Procédures dégradées générales
Le recours à un médecin généraliste, si possible celui du patient, est habituellement une solution appropriée.
La lombalgie est un motif de recours fréquent et banal. Il faut cependant toujours évoquer les diagnostics différentiels relevant d’une prise en charge urgente : dissection aortique, cholécystite, sigmoïdite, colique néphrétique, pyélonéphrite…