Appel pour assistance ou rapatriement

ORGANISATION > RELATIONS EXTERIEURES
23/12/2019
Introduction

Pour la plupart des demandes d’assistance ou de rapatriement, le SAMU apporte ses connaissances logistiques notamment locales.

ARM
1. identifier l'appelant, le lieu d'intervention et le patient

Faire préciser : noms des correspondants, heure locale, téléphone, fax, mails.

2. déterminer le niveau de priorité de l'appel initial
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3. chercher à savoir

Demande de la famille ou d’un médecin ; type de demande (soin, hospitalisation dans un service spécifique, rapprochement de domicile, accueil après rapatriement).

4. conseiller en attendant la régulation médicale et l'arrivée des secours

Donner le numéro d’affaire SAMU et les numéros d’appel du centre 15 (téléphone direct, fax, mail).

Demander si une prise en charge par une société d’assistance est en cours.

5. adapter la décision si l’appel ne peut être régulé immédiatement

(Sans objet).

Médecin régulateur
Régulation
1. éléments d’analyse et critères de gravité

• identifier si le cas présenté relève d’une mission SMUR ou d’un rapatriement relevant des sociétés d’assistance ou de contrats spécifiques entre le ressortissant, l’État ou des collectivités territoriales.

• dans le cas où aucune prise en charge contractuelle n’est possible et que la mission ne relève pas du SAMU, orienter la demande vers une société d’assistance pour devis qui sera soumis à la famille. Cette société n’effectuera le transport qu’après accord de la famille.

• dans le cas où le SAMU est en charge de l’ensemble de la mission ou d’une partie (accueil à un aéroport, recherche de place), se reporter à la fiche TIH.

• identifier la pathologie présentée par le patient et le motif de transfert : antécédents du patient, mode de survenue de la pathologie, mise en jeu du pronostic vital, nécessité d’investigations paracliniques ou de gestes médicaux urgents devant être effectués avant le retour, traitements en cours…

2. déterminer le niveau d’urgence

4 degrés d’urgence sont proposés :

• mise en jeu du pronostic vital, pas de possibilité de prise en charge médicale locale.

• pas de mise en jeu du pronostic vital ou fonctionnel, pas de possibilité de prise en charge médicale locale.

• mise en jeu du pronostic vital ou fonctionnel avec possibilité de prise en charge médicale locale.

• pas de mise en jeu du pronostic vital ou fonctionnel avec possibilité de prise en charge médicale locale.

3. conseils médicaux

Pas de particularité.

4. niveau de soins attendu et bilan par le premier effecteur

(sans objet).

5. mise en condition et bilan par le SMUR

(sans objet).

Orientation du patient

Connaissance de la pathologie et des possibilités techniques et médicales de l’établissement receveur.

Suivi de la régulation médicale

• contact médical régulier pour vérifier l’indication du transfert et sa date en fonction de la pathologie et son évolution.

• vérifier l’adéquation de l’état clinique du patient avec l’organisation logistique du rapatriement.

Adaptation de la décision
Aide au raisonnement

Un rapprochement de domicile, un rapatriement lors d’un voyage, une demande émanant de la famille ne relèvent pas a priori des missions SMUR mais de contrats spécifiques. Orienter le demandeur vers les compagnies d’assistance des particuliers (voir contrats individuels : assurances automobiles, multirisques habitation, cartes de crédit…).

Acquérir l’information médicale la plus précise possible, confronter cette information technique grâce au contact direct avec le patient et/ou son entourage.

Respecter les obligations médicales sans céder aux pressions locales ou aux exigences de la famille ou de l’entourage.

Au besoin, aider les familles en prenant des références auprès des sociétés d’assistance.

L’évacuation sanitaire : mise en œuvre de moyens d’évacuation et médicaux lourds pour pallier les insuffisances médicales locales. Le médecin régulateur doit recueillir le maximum de renseignements médicaux lui permettant de décider de l’évacuation sanitaire et de la participation du SMUR. Il doit connaître les conditions d’adhésion à une société d’assistance qui mettra en œuvre les moyens logistiques terrestres, et si besoin aériens, pour permettre le transfert du patient, la mise en œuvre d’une équipe médicale avec le matériel adapté, l’accueil du patient dans une structure médicale adaptée à sa pathologie.

Le rapatriement sanitaire : mise en œuvre de moyens logistiques et médicaux permettant un retour au domicile ou un rapprochement de domicile d’un patient traité loin de celui-ci. Le médecin régulateur doit s’assurer que l’état de santé est compatible avec la logistique de transport mise en œuvre, tout particulièrement en cas d’utilisation de moyens aéronautique (hypoxie relative, contraintes physiques, respect des règlements sanitaires en matière de pathologies contagieuses…).