Constipation
La constipation est un retard ou une difficulté d'évacuation de selles moins fréquentes, moins abondantes, plus dures que normalement. Seule l’occlusion est une urgence.
• P2.
Constipation chronique ou non, arrêt du transit digestif.
(pas de spécificité).
(sans objet).
- éléments d’analyse : durée de l’épisode, traitements en cours, signes associés.
- critères de gravité : syndrome occlusif (arrêt des matières et des gaz, avec ou sans vomissement).
• R2 : syndrome occlusif.
• R3-R4 : autres cas.
• En attendant l’arrivée des secours : pas d’alimentation ou de boisson en cas de suspicion d’occlusion.
• En l’absence de nécessité d’envoi des secours : demander de contacter le médecin traitant pour la prise en charge de la constipation (étiologie, recommandations hygiéno-diététiques).
Paramètres vitaux.
(sans objet).
- SU si syndrome occlusif.
- prise en charge à domicile en général.
(pas de spécificité).
Cf. la fiche Procédures dégradées générales
Seule la suspicion d’occlusion justifie un examen médical dans un délai assez court.
Une alimentation pauvre en fibres et en résidus, un manque d’activité physique, un voyage prolongé favorisent la constipation et doivent être corrigés avant de préconiser des laxatifs.
La présence de signes associés comme la fatigue ou l’anorexie peut faire évoquer un syndrome dépressif sous-jacent.
Des facteurs limitant la motricité gastrique (interaction médicamenteuse, lésion médullaire, sclérodermie…) peuvent expliquer un état de constipation.
Des lésions rectales (hémorroïdes, fissures) peuvent entraîner un anisme et une constipation.
Quand le ténesme et la constipation sont d’apparition récente, il faut envisager l’existence d’une lésion colique ou rectale. D’autres causes mécaniques sont représentées par un volvulus du sigmoïde, une hernie ou une diverticulite.
Des causes métaboliques (hypothyroïdie, hypercalcémie, hypokaliémie) peuvent s’accompagner de constipation.