Urgences ophtalmologiques
Les troubles de la vision et les atteintes oculaires justifient un examen médical dont il faut définir le délai.
• P1 : déficit neurologique associé.
• P2 : problème oculaire isolé.
Déficit neurologique associé, traumatisme, douleur, œil rouge ou non.
Faire rincer l’œil abondamment à l’eau en maintenant les paupières écartées en cas de brûlure chimique ou thermique.
Engagement immédiat d’un moyen secouriste équipé d’un défibrillateur et d’oxygène en cas de déficit neurologique.
- œil blanc : cf. tableau.
- œil rouge : cf. tableau.
- autres signes (pour s’orienter vers des causes non oculaires) : douleurs oculaires, céphalées, photophobie…
- critères de gravité : déficit neurologique, cécité brutale partielle ou totale, plaie oculaire, glaucome aigu.
• R2 : engagement d’un vecteur de transport en présence d’un critère de gravité ; transport possible en voiture particulière dans les autres cas.
- faire rincer l’œil abondamment à l’eau en maintenant les paupières écartées en cas de brûlure chimique ou thermique.
- pas d’instillation de collyre sans certitude diagnostique et en vérifiant les conditions de conservation et la péremption des collyres.
- ne pas autoriser la conduite automobile.
Paramètres vitaux.
(sans objet).
- situations urgentes : orientation vers une structure disposant d’un ophtalmologiste.
- autres situations : ophtalmologiste libéral voire médecin généraliste.
Pas de spécificité.
Cf. la fiche Procédures dégradées générales
Penser aux troubles de la vision (diplopie…) révélant un accident vasculaire cérébral.
Lors d’une crise aiguë de glaucome, les signes digestifs (nausées, vomissements) peuvent être au premier plan et masquer les signes oculaires.
L’ophtalmie des neiges et les brûlures oculaires par soudure à l’arc correspondent à des micro-ulcérations de la cornée. Leur traitement fait appel aux antalgiques généraux et au pansement occlusif stérile.