Palpitations
Les palpitations peuvent mettre en évidence une maladie, cardiaque ou non. Elles ne doivent pas être négligées si elles se répètent.
• P1 : palpitations mal tolérées : malaise, douleur thoracique.
• P2 : palpitations sans symptôme associé.
Circonstances de survenue, épisodes identiques, signes de mauvaise tolérance (malaise, douleur thoracique).
Rester au repos, au calme, en position demi-assise.
(pas de particularité).
• Éléments d’analyse : mode de déclenchement, durée, antécédents, défibrillateur implanté, pacemaker, traitements en cours ou arrêtés récemment, tolérance.
• Critères de gravité : lipothymie, syncope, douleur thoracique, dyspnée, syndrome de Wolf-Parkinson-White connu, syndrome de Brugada connu.
• Facteurs rassurants : absence de cardiopathie, Bouveret connu, résolution spontanée.
• R1 : mauvaise tolérance ou tachycardie ventriculaire identifiée par ECG.
• R2 : palpitations persistantes bien tolérées.
• R3-R4 : épisode de palpitations terminé.
Si persistance des palpitations : assis, au repos.
En cas de maladie de Bouveret : proposer les manœuvres adaptées (manœuvre de Valsalva améliorée, verre d’eau glacée).
Paramètres vitaux.
(pas de particularité).
- USIC : mauvaise tolérance ; tachycardie à complexes larges ; premier épisode de tachycardie jonctionnelle.
- SU : bonne tolérance, besoin d’exploration, avis cardiologique.
- laissé sur place avec consultation cardiologique à distance : patient asymptomatique, réduction de la crise de Bouveret connue, ECG normalisé.
Une fois la décision contractualisée, proposer un rappel si besoin.
Cf. la fiche Procédures dégradées générales
Le risque est de passer à côté d’une tachycardie ventriculaire bien tolérée.
Un premier épisode de Bouveret doit bénéficier rapidement d’un avis cardiologique, une hospitalisation immédiate n’est pas systématique.
En cas d’engagement d’une équipe médicale pour une tachycardie de Bouveret connue, un moyen de transport n’est pas indispensable en première intention.