Douleur dentaire
Seule la cellulite de la face justifie une prise en charge spécialisée rapide.
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Horaire et circonstances de début des douleurs, traumatisme ou chirurgie dentaire récents.
Indiquer le téléphone d’un chirurgien-dentiste de garde.
- caractériser la douleur : continue, lancinante, augmentée en décubitus, souvent insomniante et irradiante à l’hémiface ; spontanée (pulpite ou nécrose), après extraction dentaire (alvéolite post-opératoire), après traumatisme (douleur traumatique alvéolo-dentaire).
- rechercher une cellulite de la face associée : tuméfaction, érythème cutané.
- signes de gravité : température, dysphagie, gonflement sous la langue, tuméfaction sous-mandibulaire avec extension au cou, tuméfaction au niveau des paupières, trismus.
• R2 : cellulite avec signes de gravité.
• R3-R4 : douleur dentaire ou cellulite sans signe de gravité.
Antalgiques : paracétamol, codéine, tramadol ; éviter aspirine, anti-inflammatoire sans couverture antibiotique.
Paramètres vitaux, évaluation de la gravité du syndrome infectieux en cas de cellulite.
(sans objet).
- pulpite, nécrose ou alvéolite : cabinet dentaire libéral ou service d’urgence disposant d’un chirurgien-dentiste de garde.
- cellulite : prise en charge hospitalière dans un service disposant d’un chirurgien (maxillo-facial, ORL, chirurgien-dentiste) pouvant drainer l’abcès.
(pas de spécificité).
Cf. la fiche Procédures dégradées générales
Les douleurs dentaires de type pulpite aiguë, nécrose ou alvéolite sont principalement soulagées par un geste chirurgical (ouverture ou extraction de la dent causale, révision du site d’extraction…).
La prise d’antalgique est souvent peu efficace voire délétère lorsque les patients utilisent des anti-inflammatoires stéroïdiens ou non sans antibiothérapie associée, car cela favorise le développement du foyer infectieux.
Les douleurs liées à un traumatisme dentaire nécessitent l’intervention d’un chirurgien-dentiste.