Adénopathies
La découverte de « ganglions » inquiète le patient mais il y a rarement de caractère d’urgence ; il peut en général être orienté vers son médecin traitant pour la prise en charge diagnostique.
Délai d’apparition, localisation, caractère isolé ou accompagné de ces adénopathies, en particulier fièvre ou manifestations cutanées.
- terrain : tabagisme, alcoolisme chronique, immunocompétence…
- recherche de : voyage, infection virale (rubéole, rougeole, varicelle), prises médicamenteuses récentes, signes associés (signes généraux d’une infection, atteinte hépatique ou troubles de coagulation).
• R3-R4 : en dehors de signes associés justifiant un avis médical urgent, le patient sera orienté vers son médecin traitant pour une prise en charge diagnostique.
En fonction des signes associés.
(sans objet).
(sans objet).
pas de particularité.
(sans objet).
Cf. la fiche Procédures dégradées générales
La démarche diagnostique est limitée par téléphone et le patient peut en général être renvoyé vers son médecin traitant.
Les adénopathies multiples sont caractérisées par une augmentation de volume des ganglions dans plusieurs territoires non contigus pouvant parfois être associées à une hépato-splénomégalie.
Les principales étiologies sont :
- des infections virales : mononucléose infectieuse, rubéole, rougeole, varicelle, infection à adénovirus, VIH ;
- des infections parasitaires et mycosiques : toxoplasmose acquise, leishmaniose viscérale (fréquente sur le pourtour méditerranéen) ;
- des manifestations apparaissant après une exposition médicamenteuse en particulier pour les hydantoïnes, la carbamazépine, ou le primidone ; certains antibiotiques comme l'amoxicilline peuvent également donner une hyperplasie ganglionnaire ;
- des maladies auto-immunes : lupus érythémateux disséminé, sarcoïdose, polyarthrite rhumatoïde…
- des hémopathies : leucémies aiguës, lymphome malin non hodgkinien.