Patient hospitalisé à domicile
Le motif de recours pour un patient en hospitalisation à domicile (HAD) peut être lié à une évolution plus ou moins aiguë de sa pathologie, une pathologie intercurrente, ou l’impossibilité pour l’appelant de joindre la structure d’HAD.
• P0 : arrêt cardiaque, asphyxie aiguë
• P1 : coma, douleur non calmée, agitation, troubles de la vigilance, hémorragie…
• P2 : autres situations.
- le statut d’appartenance du malade au service de l’HAD
- si le patient est répertorié au SAMU, rechercher alors ces informations
- les éléments nouveaux qui motivent le recours au Centre 15 plutôt qu’au service de l’HAD.
- l’entourage actuel auprès du patient
- l’horaire précédent et futur des passages des soignants du service (infirmier, aide-soignante, sage-femme, puéricultrice, kinésithérapeute…)
Se conformer aux prescriptions du dossier présent au domicile (feuille de soins ou prescription médicale).
Information du service d’HAD aux heures d’ouverture ou appel de l’infirmière d’astreinte.
- critères de gravité : arrêt cardiaque, coma, détresse respiratoire, hémorragie foudroyante, douleur incontrôlable avec état d’agitation, trouble de conscience, état de mal épileptique, douleur coronarienne
- pathologies intercurrentes sans lien avec celles ayant motivé la mise en HAD et ne mettant pas rapidement en jeu le pronostic vital : bradycardie, dyspnée, fièvre…
- autre situation découlant de la pathologie ayant motivé la mise en HAD.
• R1 : critères de gravité
• R2 : pathologies intercurrentes : recourir à un transporteur sanitaire habilité et se reporter aux procédures internes à l’Établissement de l’HAD
• R4 : autre situation découlant de la pathologie ayant motivé la mise en HAD : adapter les conseils au contenu du dossier médical et au projet thérapeutique.
- aux heures ouvrables : conférence téléphonique avec l’appelant et le service de l’HAD
- pendant les heures de garde : appel de l’infirmier d’astreinte et, en attendant son arrivée, conseil de se reporter à la feuille de soins et à l’ordonnance du médecin.
- écouter, rassurer, favoriser une ambiance calme
- évaluer les signes de gravité
- oxygéner si hypoxie, quantifier un saignement
- recueillir les souhaits du patient et de la famille
- en l’absence d’éléments en faveur d’une prise en charge palliative, engager les traitements recommandés
- discuter l’adaptation du traitement en relation avec le médecin du service d’HAD.
Adaptés à la situation pathologique du patient et au projet thérapeutique.
- éviter le passage par les Urgences
- privilégier le maintien à domicile ou le retour du patient dans le service hospitalier référent initiateur de la mise en HAD (ou un autre service dans lequel le patient est déjà connu)
- selon les cas, recourir à une hospitalisation en service spécialisé adapté à la pathologie présente.
Pas de particularité.
S’il s’agit d’une demande de transport sanitaire en ambulance simple exprimée par un médecin, une sage-femme, une infirmière ou un kinésithérapeute du service d’HAD intervenus au chevet du patient : mobilisation par l’ARM du transporteur sanitaire habilité sans régulation médicale sauf si le SMUR est demandé.
Toujours consulter le dossier patient de l’HAD (dossier au domicile, fichier des patients répertoriés à la régulation du SAMU) et se conformer au projet thérapeutique qui s’y trouve consigné.
Savoir penser à une pathologie intercurrente sans lien avec celle ayant motivé la mise en HAD.
Pour les patients en phase terminale, se référer à la fiche de régulation Soins Palliatifs et aux procédures internes à l’Établissement.