Traumatologie domestique, scolaire et sportive
La principale difficulté lors des traumatismes bénins est le choix raisonné d’un vecteur de transport lorsqu’une admission hospitalière est nécessaire.
• P1 : perte de connaissance, déformation importante, hémorragie active, douleur intense.
• P2 : autres cas.
Circonstances, plainte principale, compétence de l’entourage du blessé, existence d’un dispositif prévisionnel des secours médicalisé ou non.
Protéger, ne pas mobiliser, gestes élémentaires de survie, comprimer une hémorragie avec un linge propre, rassurer et couvrir le blessé, favoriser le contact téléphonique direct avec le médecin régulateur, éloigner les personnes inutiles (scolaires...), ne pas faire boire, ne pas ôter les moyens de protection sauf par la victime elle-même.
Engagement immédiat d’un moyen secouriste équipé d’un défibrillateur et d’oxygène.
• anamnèse (maladresse ou malaise initial), mécanisme et cinétique du traumatisme, type de lésions ou plaintes.
• critères de gravité : troubles de conscience, déficit neurologique, hémorragie, douleur intense, déformation importante.
• R1 : inconscient, hémorragie sévère, douleur intense, déficit neurologique.
• R2 : lésion nécessitant des examens complémentaires.
• R3 : lésion bien tolérée sans gêne fonctionnelle.
• R4 : ni lésion, ni plainte.
- En attendant l’arrivée des secours : protéger la victime, laisser au repos, couvrir, ne pas mobiliser.
- En l’absence de nécessité d’envoi des secours :
- conseil thérapeutique : glace, repos, prise des médicaments antalgiques
- contacter un médecin en cas d’apparition de signes anormaux (douleur, hématome, œdème important, céphalées, vomissements...) ;
- faire prévenir le responsable légal par la structure d’accueil pour transporter un mineur si R3 ou R4.
Mécanisme et cinétique du traumatisme, premier bilan clinique et traumatique, paramètres vitaux.
Pas de spécificité, voir traumatologie générale.
En fonction du bilan SMUR ou du bilan secouriste.
Penser à confier un blessé léger au médecin ou à l’infirmière de la structure (scolaire, sportive, du travail).
Veiller à ce que l’appelant (notamment en milieu scolaire ou sportif) ait bien compris les modalités d’un transport vers le SU.
Cf. la fiche Procédures dégradées générales
Penser à faire intervenir le personnel de santé d’une structure scolaire ou du travail.
Se reporter à la fiche "traumatologie générale".
Un bébé qui chute de la table à langer ou d’une chaise haute doit être examiné par un médecin. Dans l’attente, conseiller à l’appelant de surveiller son évolution : hématome, bosse, somnolence, vomissements, déficit neurologique, convulsion.
Dans les milieux scolaires, sportifs ou du travail, la recherche éventuelle des responsabilités conduit fréquemment à un examen médical.
Sur prescription médicale par téléphone, toute personne aidant à la vie quotidienne peut délivrer des médicaments qui ne nécessitent pas de compétence infirmière.
La responsabilité civile autorise tout citoyen à transporter un blessé vers un service de soins et en particulier après l’avis du médecin régulateur.
La circulaire interministérielle du 18/09/1992 précise que les établissements de l’Éducation Nationale sont assimilables à des lieux privés. Rien n’empêche l’envoi d’une AP en informant l’appelant des missions des sapeurs-pompiers.